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1651

Thomas Corneille, Le Feint Astrologue

Rouen : L. Maurry ; Paris : C. de Sercy, 1651

Les grâces de l’action

Dans sa dédicace à Monsieur B.Q.R.I, Thomas Corneille s’inquiète de la réception de sa pièce, plus apte à plaire à la représentation qu'à la lecture.

Le théâtre lui a donné des grâces qu’il est bien difficile qu’il conserve dans le cabinet, et ces sortes de poèmes ne pouvant être soutenus ni par la majesté des vers, ni par la beauté des pensées, l’on en voit fort peu qui ne perdent presque tous leurs avantages hors de la bouche de ceux qui savent en relever la simplicité du style. Ainsi j’ai sujet d’appréhender que cette comédie, dont la représentation vous a diverti tant de fois, ne vous semble froide sur le papier et que vous n’ayez peine à y remarquer les mêmes naïvetés qui vous ont fait rire accompagnées de la grâce de l’action.

Préface en ligne sur Gallica NP6


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