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1693

Charles Cotolendi, Saint-Evremoniana

Paris, Brunet, 1700

Masquées à la comédie

Au sein d'une "Lettre d'un Sicilien […] contenant une agréable critique de Paris" imprimée dans les Saint-Evremoniana, une typologie satirique des femmes documente le comportement suivant.

Il y en a quelques-unes qui, en sortant de leurs maisons, oublient de fermer la porte au mépris des voleurs, parce qu’elles portent sur elles tout leur patrimoine. Les plus nobles traînent par derrière une longue queue d’or ou de soie, avec laquelle elles balaient les églises et les jardins. Elles ont toutes le privilège d’aller masquées en tout temps, de se cacher et de se faire voir quand il leur plaît, et avec un masque de velours noir elles entrent quelquefois dans les églises comme au bal et à la comédie, inconnues à Dieu et à leurs maris.

Ana disponible sur Google Books.


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