ca. 1694

Charles Cotolendi, Arlequiniana

Paris, Delaulne, 1694

Le théâtre comme embrayeur narratif

A plusieurs reprises dans les Arlequiniana, le théâtre sert d'embrayeur narratif, soit parce qu'on y voit quelqu'un dans le public sur qui on connaît une anecdote, soit parce qu'on y rencontre Arlequin dans sa loge.

P. 8 : Dans le temps que la troupe italienne jouait les procureurs, il me dit un soir dans sa loge, après la comédie…
P. 29 : Un jour à la comédie, il me fit voir dans une loge une femme qui, sans avoir une grande jeunesse, conservait un beau teint, bien naturel, et de beaux traits qui la rendaient plus agréable que ne l’est un fille de vingt ans […] il me montra aussi un homme de condition qui a beaucoup d’esprit et un peu plus de vivacité qu’il n’en devrait avoir. […]
P. 60 : Etant un jour avec Arlequin à la Comédie italienne, il me fit remarquer dans une loge un homme de considération… […]
P. 79 de la seconde édition : Un jour Arlequin et moi, étant à la Comédie française, nous vîmes dans une loge vis-à-vis de la nôtre deux amants bien faits qui s’aimaient beaucoup. […]
P. 199 : Un jour allant au théâtre avec Arlequin pour voir la première représentation d’une comédie, je fus arrêté par un Gascon assez honnête homme […]
P. 244 : Un jour que les comédiens italiens ne jouaient pas, Arlequin me vint voir… […]
P. 307 : Un jour étant à la comédie, je vis un jeune homme d’environ dix-huit ans… […]
P. 308 : Un jour un jeune homme ami d’Arlequin, le vint voir dans sa loge après la comédie. C’était au mois d’avril. […] Quand ce jeune homme fut sorti de la loge, nous vîmes descendre par le théâtre plusieurs femmes. Arlequin aperçut entre autres une jeune mariée, qui avait eu un amant bien tendrement chéri.

Ana disponible sur Google Books.


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