Par support > Pièces de théâtre > La Comédie de la comédie ou les Amours de Trapolin

 

1662

(Nicolas Drouin dit) Dorimond, La Comédie de la comédie ou les Amours de Trapolin

Dorimond, La Comédie de la comédie ou les Amours de Trapolin , Paris, Ribou, 1662

Sur la moralité du théâtre (point de vue féminin)

Dans le premier acte de cette comédie de comédiens, on assiste à l’arrivée des spectateurs devant le théâtre. A la scène 2, deux bourgeoises défendent la moralité de la comédie de leur temps.

UNE DAME :
Pour moi, je vous le dis, jamais la comédie
N’eut tant d’attraits charmants et tant de modestie ;
Le théâtre n’a rien que d’honnête et de beau,
Chaque jour il produit un prodige nouveau.
Les Vestales pourraient avec bienséance
Ouïr la comédie : elle n’est qu’innocence.
Produisant les douceurs d’un divertissement,
Elle instruit les enfants à vivre sagement.

[…]

UNE AUTRE DAME :
Il le faut avouer, certainement, Madame :
La belle comédie est le charme de l’âme.


Comédie en ligne sur Gallica p.4


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »