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1648

Charles Sorel, Polyandre, histoire comique

Paris : veuve Nicolas de Sercy, 1648.

Le phébus de Musigène

Malgré lui, Musigène, poète sans le sou et adepte du phébus, se voit contraint de révéler à des dames du jardin du Luxembourg la teneur d'un grand papier qui dépasse de sa poche :

– C’est le premier Acte de ma dernière comédie, dit Musigène, mais voudriez vous que je la récitasse en un lieu, où l’attention est divertie par tant d’autres objets ? Mes ouvrages sont glorieux : ils veulent marcher seuls ; et ce seul Acte pour la représentation duquel il faut tant de machines, qu’à peine la coupe d’une forêt y pourra suffire, ne prétend point se montrer ici au détour d’un jardin.

Charles Sorel, Polyandre, histoire comique, Paris : veuve Nicolas de Sercy, 1648, p. 18.

Ouvrage disponible sur Gallica.

Éd. P. Dandrey et C. Toublet, Klinckisieck, 2010, p. 16.
Extrait signalé par Jean-Marc Civardi.


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