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1700

Évariste Gherardi, La Critique de la Cause des femmes

Paris, J. B. Cusson et Pierre Witte, 1700.

Comportement des spectatrices

Dans les scènes françaises de La Critique de la Cause des femmes, les comédiens italiens mettent en scène une discussion entre des spectateurs revenant d'une représentation de La Cause des femmes. Isabelle incarne un type de spectatrice qui aime moins aller voir des pièces que les critiquer.

SCÈNE III.

ISABELLE, ARLEQUIN en chevalier, LA BARONNE

[…]

COLOMBINE

Comment trouveriez-vous cette pièce bonne, Madame ? Vous n’avez fait que causer d’un bout à l’autre.

ARLEQUIN

Pour moi, je n’en aurais pas perdu une goutte, sans une maudite Brandebourg qui me cornait à tous moments aux oreilles que la pièce ne valait pas le diable, mais que les comédiens y gagneraient furieusement d’argent. Je me soucie morbleu bien que les comédiens profitent d’une pièce qui me déplaît !

Jacques Delosme de Montchenay, La critique de la cause des femmes, dans Évariste Gherardi, Le théâtre italien de Gherardi, ou le Recueil général de toutes les comédies et scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service, Amsterdam, Adrian Braakman, 1701, t. II, p. 72-73.

Extrait disponible sur Google books.


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