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1712

Antoine-Louis Le Brun, Réponse à une épître satyrique

Paris, Ribou, 1712.

De l'impossibilité de lire un opéra pour en juger

Comme pour le théâtre dans les décennies précédentes, la question de savoir s'il est possible de juger d'un opéra par la seule lecture se pose au début du XVIIIe siècle :

L’opéra est un spectacle, et par conséquent il est fait pour les yeux autant que pour les oreilles. Et on n’en peut bien juger, qu’on n’en ait vu l’exécution. La lecture seule ne saurait fournir une juste idée de l’effet qu'il produit.

Extrait signalé par L. Naudeix dans Théâtre lyrique avec une préface, où l’on traite du poème de l’opéra, Paris, Pierre Ribou, 1712, p. 19.


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