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1656

Jean Loret, La Muse historique

Paris, Chénault, [1656-1665].

Comédie précédant un ballet

Dans sa lettre du 19 février, Loret mentionne une comédie jouée en prélude au Ballet des galanteries par la troupe de l'Hôtel de Bourgogne, sans en donner le titre.

Le Ballet des galanteries,
Où l’on voit mille singeries,
Depuis quelques jours commencé,
Fut dimanche, encore, dansé,
Mais avec si grande lumière
Et d’une si belle manière
Que tout le beau monde présent
Le trouva tout à fait plaisant.
Il ne manqua point d’harmonie.
Au contraire, la symphonie
De plus de vingt-cinq instruments
Et les récits doux et charmants
De La Barre, et de Signore Anne
Ravissaient tout, ou Dieu me damne.
Ce plaisir si cher et si doux
Fut au contentement de tous
Précédé d’une comédie
Pompeuse, éclatante et hardie,
Tant par la beauté de ses vers
Que par ses incidents divers,
Où, certes, la Troupe Royale,
Qu’on sait bien être sans égale
Réussit si parfaitement
Qu’on en eut tout contentement.

Édition de 1857 disponible sur Gallica, p. 160.


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