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1613

François de Malherbe, Lettres de Malherbe à Pereisc

Virulente critique des comédiens espagnols

Dans cette lettre du 27 octobre 1613 (et un contexte de concurrence féroce avec l'Espagne), Malherbe fait un compte-rendu assassin des comédiens espagnols.

Je viens tout à cette heure de la comédie des Espagnols, qui ont aujourd’hui commencé à jouer à la porte Saint-Germain dans le faubourg. Ils ont fait des merveilles en sottises et impertinences et n’y a eu personne qui ne s’en soit revenu avec mal de tête, mais pour une fois il n’y a point eu de mal de savoir ce que c’est. Je suis de ceux qui s’y sont excellemment ennuyés et en suis encore si éperdu que je vous jure que je ne sais ni où je suis ni ce que je fais : je n’avais que faire de vous le dire, vous l’eussiez bien vu par ce discours, qui est devenu fâcheux par contagion des leurs.

Correspondance disponible sur Google Books, p. 301.


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