Par support > Correspondances > Lettres curieuses de littérature et de morale

 

1702

Jean-Baptiste Morvan de Bellegarde, Lettres curieuses de littérature et de morale

Paris : J. et M. Guignard, 1702.

Sur ce qui ennuie

Bellegarde préconise de représenter le caractère des personnages par des actes plutôt que par de longs discours, qui ennuient.

L’exemple est plus touchant sur le théâtre et persuade bien mieux que les longues moralités, qui deviennent fades et ennuyeuses et font languir le spectateur. Ce n’est pas que si l’on introduisait un philosophe sur la scène, on ne lui pardonnât quelque sentence grave et sérieuse, en faveur de son caractère, pourvu qu’il s’énonce en peu de mots pour ne pas sentir le déclamateur.

Extrait de la cinquième lettre, « Sur les pièces de théâtre », disponible sur Gallica, p. 370.


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »