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1702

Jean-Baptiste Morvan de Bellegarde, Lettres curieuses de littérature et de morale

Paris : J. et M. Guignard, 1702.

Provoquer du plaisir par la musique

Bellegarde considère les éléments composant la musique comme ceux composant un plat : ils doivent entrer en harmonie pour plaire et pour être de « bon goût ».

[L]a sympathie consiste dans une certaine disposition d’un objet à l’égard d’un autre objet. Un certain assemblage de sons et de tons différents, qui ont du rapport avec l’organe de l’ouïe, excite en nous ce plaisir que cause l’harmonie et une musique bien entendue ; de même que le mélange des viandes, des jus, des épiceries bien mises en œuvre fait ce que l’on trouve de piquant dans de certains ragoûts, qui plaisent, par leur délicatesse, à toutes les personnes de bon goût.

Extrait de la première lettre, « Sur le bon goût », disponible sur Gallica, p. 22-23.


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »