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1679
[Anonyme], L’Espagne en fête sur la nouvelle de l’heureux mariage de mademoiselle Marie Louise d’Orléans fille de Monsieur frère unique du roi avec le roi Charles Second
Paris : E. Michalet, 1679
Montalban et la reine d’Espagne
À l’occasion des festivités qui suivent le mariage du roi d’Espagne, la question se pose de choisir un spectacle théâtral à la hauteur et on finit par exclure l’auteur de théâtre pressenti car non « ibérien naturel ». Le choix tombe donc sur Jean Perz de Montalvan, dans la « satisfaction générale ».
On avait d’abord résolu de se servir de D. Ottavio Boldoni pour dresser en peu d’heures un théâtre volant, semblable à celui qu’il avait fait autrefois pour un des Césars de la nouvelle Rome ; mais parce qu’il n’était pas ibérien naturel, quoi que d’ailleurs né sujet du Prince des Ibériens, il fut exclu de cet emploi, et il fut arrêté qu’on se servirait pour cette foi d’un de ces théâtres publics, où l’on fait tous les ans les représentations sacrées, que l’on nomme Autos Sacramentales, et que Jean Perez de Montalvan, le plus célèbre des auteurs de ces représentations, serait chargé du soin des machines et des décorations, dont il s’acquitta avec la satisfaction générale de tout le monde.
Relation disponible sur Gallica, p. 7-8.
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