Il y eut du désordre l'autre jour dans la comédie française. Monsieur de Verdpré y menait les deux de Marais et de la Provenchere, les deux aînées Aerssens. Ces deux galants prirent querelle pour les places, et vinrent de paroles aux coups. Verdpré n'avait point d’épée, et l'autre ayant tiré la sienne, Verdpré la lui ôta à ce que disent ceux qui le comptent en sa faveur, d'autres disent que les gens du duc de Luneburg la lui ayant ôtée, la lui donnèrent. Les dames, sur l'exemple tant loué des Sabines, se mirent entre deux, criant comme vous pouvez croire. L’on envoya pour des gardes et le lendemain ils furent accordés par l'entremise de S. Excellence Borri.