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1673

Roger de Bussy-Rabutin, Correpondance

Le mauvais deuil de la Béjart

Bussy-Rabutin et le comte de Limoges critiquent la manière dont la Béjart fait son deuil après la mort du dramaturge :

[Limoges :] Il est vrai que la perte de Molière est irréparable ; je crois que personne n’en sera moins affligé que sa femme. Elle a joué la comédie hier. Je vous envoie une épitaphe qu’on a faite sur cette mort, et un sonnet pour madame de Courcelles.

[…]

[Bussy-Rabutin :] La femme de Molière ne se contraint pas trop de monter sur le théâtre trois jours après la mort de son mari. Elle peut jouer la comédie à l’égard du public, mais sur le sujet du pauvre défunt, elle ne la joue guère. À ce que je vois, son deuil ne lui coûtera pas beaucoup.

Correspondance disponible sur Google Books, p. 226-228.


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »