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1688

Louis-Provence de Grignan, Lettre à madame de Grignan

Andromaque et Sertorius

Louis-Provence insère dans la lettre de Madame de Sévigné datée du 15 décembre 1688, ce « compte exact de ce qui s'est passé à Versailles », en évoquant son plaisir de spectateur :

J'allai dîner chez Mme d'Armagnac, qui me fit mille honnêtetés, et me chargea de vous faire ses compliments. De là, je fus chez M. de Montausier, où je demeurai jusqu'à la comédie. On jouait Andromaque, qui m'était toute nouvelle ; jugez, Madame, du plaisir que j'y pris. J'allai le soir au souper et aux couchers ; le lendemain, qui était hier, aux levers. De là je passai le reste de la matinée au bureau de la guerre et chez M. Charpentier. Je dînai ensuite chez M. de Montausier ; après dîner, je fus voir Mme d'Armagnac, et de là à Sertorius, et puis la même chose que le jour d'auparavant.

Sévigné, Correspondance, éd. R. Duchêne, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1985, vol. III, p. 429.


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