Ensuite de cela, l’on conduisit la princesse dans le palais et dans une salle de machines où l’on joua la comédie. La troupe des comédiens était excellente et presque aussi forte dans un sexe que dans l’autre. Nous y trouvâmes Arsine qui était justement à une loge voisine de la nôtre. Il semblait que cela se fut fait exprès. Cette demoiselle avait les yeux attachés sur Villemont et tant que la comédie dura, elle ne cessa de lui envoyer par un de ses pages des oranges de Portugal. Je ne sais comme elle put faire pour en ouvrir une comme elle fit, elle était si adroitement coupée que nous ne nous en aperçûmes point que lorsque nous la coupâmes en deux, nous y trouvâmes une carte roulée. Villemont la prit et y lut ce qui suit qu’elle avait écrit avec un crayon…